Ça tombera pas plus bas traite des échecs qui ne se sont pas transformés en force, qui n’ont pas permis de rebondir, ceux qui nous plaquent contre terre. À travers un montage d’extraits d’interviews, ce spectacle interroge les a priori qui entourent l’échec et ce qu’il éveille en chacun de nous. L’erreur est humaine, dit-on, pourtant dans une société qui glorifie la performance, l’échec n’est-il pas le tabou ultime ?
L’échec finit d’ailleurs par s'immiscer dans le spectacle lui-même, Ça tombera pas plus bas ne se limitant pas aux échecs des autres. L’échec est souvent contagieux et parfois jubilatoire, alors autant en profiter un peu !
Alenka Chenuz et Amélie Vidon reprennent le travail de plateau amorcé dans Y a pas de mal (présenté en février 2023 au WAOUW) autour du duo théâtral. Ce duo, qui se rapproche du clown, est toujours en tension entre l’ailleurs des interviews (retranscrites et dites de façon extrêmement précise par la technique du verbatim) et l’ici de la représentation. Dans l’ailleurs se développe un discours, une réalité lointaine et passée. Dans l’ici se développe le lien direct au public, la relation entre les actrices, le présent, forcément un peu accidenté. De cette tension découle l’humour et une mise en distance avec la matière du spectacle.
Conception, mise en scène et jeu : Alenka Chenuz et Amélie Vidon
Collaboration artistique : Sarah Calcine et Adrien Mani
Costumes : Augustin Rolland
Création lumière : Marco Hollinger
Scénographie : Analyvia Lagarde
Conception des effets magiques : Pierric Tenthorey
Administration : Adrien Mani
Avec l'aide du Théâtre 2.21
Avec le soutien de : Loterie Romande, Ville de Lausanne, Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture, Fondation Ernst Göhner, Canton de Vaud, Fondation suisse des artistes interprètes SIS et Pourcent culturel Migros
Une jeune femme passionnée de montagne se lance dans une randonnée à haute altitude. Elle est à environ 3000 mètres et s’engage sur une voie pour rejoindre un pic. Les principales difficultés semblent derrière, des traces cheminent sur le replat, la jeune femme les suit, la voie semble sûre... et le glacier l’engloutit. Le sol glacé se rompt sous ses pieds et l’entraîne une trentaine de mètres plus bas, dans une crevasse.
Inspiré d’une histoire vécue, Solitude 3000 convoque la montagne sur scène, avec sa beauté majestueuse, ses dangers, mais aussi sa fragilité. Ce solo met en scène une chute, et interroge notre rapport à l’imprévu, à l’inimaginable, au catastrophique et questionne sur ce qui nous rassemble dans notre humanité. Témoin privilégiée du dérèglement climatique causé par l’activité humaine, la montagne nous enseigne que même ce qui semble immuable peut soudain s’écrouler.
Conception, texte et jeu : Claire Nicolas
Collaboration artistique et regard extérieur : Sandro De Feo
Chorégraphie : Judith Desse
Scénographie et dramaturgie : Christian Bovey
Image et vidéo : Loris Theurillat
Création lumière : Jean-Etienne Bettler
Création sonore : Romeo Bonvin
Son additionnel : Tamara Meli
Administration : Loredana von Allmen
Médias et communication : Laetitia Barras
Remerciements : Maison de Quartier de Chailly, L’Oriental-Vevey, Yvan Richardet, Laure Hirsig, Anne-Laure Brasey, Virginie Janelas, Elisabeth Mocanu, Murielle Tenger et Marie Perruchoud.
Que peuvent faire trois femmes comédiennes et chanteuses sur un plateau de théâtre ? La cuisine, bien sûr ! Mais le temps de confectionner une tarte aux pommes, elles l’ouvrent : de Elijay à Dalida, de Barbara Pravi à Angèle, la chanson d’aujourd’hui se mêle à celle d’hier et fait écho aux mots de trois intellectuelles contemporaines. Ensemble, ces paroles racontent le(s) féminin(s) du point de vue des femmes.
Trois chanteuses comédiennes, trois instrumentistes et trois autrices se rejoignent dans ce spectacle qui, sans être militant, célèbre le féminin tout en interrogeant les clichés qui l’entourent, et offre des paroles féminines comme autant d’alternatives possibles pour notre monde en crise.
Mise en scène : Sophie Pasquet-Racine
Jeu, chant et arrangements : Constance Jaermann, Marylène Müller et Charlotte Thibaud-Moussouli
Violoncelle : Lucie Gockel
Guitare : Germain Umbdenstock
Percussions : Jérôme Berney
Création lumière : David Baumgartner
Costumes : Tania D’Ambrogio
Georges Poutre est une compagnie qui recherche une improvisation la plus libre, et, surtout, la plus spectaculaire possible. Depuis 2015, ses membres maintiennent au Théâtre Montreux-Riviera une véritable série théâtrale, SAGA, qui connaît bientôt sa 9ème saison. Pour cette soirée, c’est l’univers du 7ème art qui sera leur terrain de jeu, à partir de vos suggestions bien sûr ! Alors révisez vos classiques afin de ne manquer aucune référence.
Devenu un rendez-vous traditionnel du Théâtre WAOUW, le dîner-spectacle improvisé est l’occasion parfaite de manger en bonne compagnie tout en se laissant divertir par des improvisations désopilantes.
Événement organisé en partenariat avec le SEMO Chablais.
Sur une scène vide ou presque, comme dernier refuge, un étrange énergumène vous convie à l’écouter. Moitié trash, moitié érudit, traînant sa servante de théâtre comme seule lumière quand il ne reste plus rien, il veut comprendre : Pourquoi sommes-nous tous si sérieux ? Qui sommes-nous en train de devenir ? Et si on arrêtait de se diviser pour mieux en rire encore une fois ?
Tel l’orchestre sur le Titanic en train de sombrer, Fools ! résiste encore et vous emmène sur son radeau de sauvetage, un frêle esquif tissé de mots. Confronté à ses propres contradictions, il se donne la mission d’entraîner une équipe de choc - le public - et de lui transmettre son héritage, afin que le rire perdure après lui.
Fools ! convoque toutes les figures de fous et de bouffons pour interroger notre rapport au rire, et surtout la très grande importance que nous nous donnons, celle qui nous amène à être des gens très sérieux. Mais le bouffon lui-même ne rit plus. Le rire est déprimé, lui qui fut instrument de révolte, contre-pouvoir par excellence, il se voit relégué au rang de divertissement, au statut de remède contre la dépression d’un monde constamment en crise. Avant de baisser les bras, le rire tente une dernière révolte, tout en se demandant s’il n’est pas trop tard.
Écriture et jeu : Murielle Tenger
Collaboration artistique et mise en scène : Claire Nicolas
Ressources techniques : Nicolas Luisier
Seul dans une salle de répétition, un acteur répète ses scènes comiques, dramatiques ou absurdes. Il se débat avec ses exercices de construction du personnage, ses doutes et son humanité, car “Il ne s’agit pas de jouer bien, il faut jouer juste”. Le public l’observe à travers un miroir dans lequel lui-même, victime de son narcissisme, se regarde travailler. Truffé de références épiques de textes classiques et de scènes de films cultes comme Hamlet, Godot, Shining ou Rocky ; invoquant Robert de Niro, Al Pacino ou encore Michael Jackson, ce One-Man-Seul pour performeur perfectionniste est un prétexte pour affronter avec humour la fragilité d’un être humain aux prises avec sa passion.
Après sa venue en 2019, avec Scrooge, il n’est jamais trop tard, David Labanca revient au WAOUW avec ce spectacle solo. Comédien et danseur formé en théâtre de mouvement à l’Académie Dimitri, il expérimente autant le théâtre dramatique que le théâtre danse, le clown et la commedia dell’arte, en passant par le théâtre de masques. Cette diversité artistique à fait naître le désir de réaliser un spectacle humoristique ayant comme thème le théâtre lui-même, ou mieux : la passion pour ce métier.
Jeu : David Labanca
Mise en scène : Philippe Minella
Création lumière : Raphael Vuilleumier
Texte : Jean Serge Costa
Pour la 3e édition de ce festival en plein air, le WAOUW propose un moment convivial et familial, mêlant théâtre de tréteaux et scènes itinérantes. Le temps d’une après-midi ensoleillée, découvrez des spectacles, des animations, des ateliers et de la musique, dans le cadre idyllique du Parc Mon Séjour.
Plusieurs moments de théâtre que vous pourrez savourer tout au long du week-end, votre billet vous donnant accès sans limite aux deux jours de festival !
Le programme de l’événement sera dévoilé ultérieurement.
Un frère (le Grand) et sa sœur (la Petite) tombent dans Le Puits, accompagnés dans leur chute par le public. Après avoir tenté en vain de trouver une issue, le frère et la sœur s’organisent pour survivre. Le Grand a un plan, mais il a besoin de temps. La Petite survivra-t-elle à la faim, la soif et la fièvre ?
Pour cette nouvelle création à bord de leur camion-scène, Miss Mosa et Sir Isier invitent le public à les rejoindre au sein du Puits, qui est autant une prison désespérante qu’un cocon protecteur. L’histoire, qui débute comme une jolie aventure, se transforme petit à petit en un véritable conte initiatique à travers les ruines d’une société qui ne convient plus à la nouvelle génération.
«Tous les hommes perdent le sommeil lorsque leur monde est obstrué, voilà pourquoi les révoltes des peuples meurtris et les pires fléaux ont lieu la nuit.»
Mise en scène et jeu : Audrey Launaz et Matthieu Juilland
Musique et narration : Pascal Vigolo
Oeil extérieur : Jérémie Bielmann
Écriture et adaptation du texte : Audrey Launaz et Matthieu Juilland
Fahrenheit 451, le célèbre roman de Ray Bradbury nommé selon la température d’auto-combustion du papier, décrit un univers dystopique dans lequel le bonheur est un objectif absolu. Pour éviter le mécontentement et la division, la pensée critique est bannie, et les livres sont interdits. Les pompiers ont la charge de brûler tout ouvrage découvert. Les citoyens sont encouragés à se distraire en permanence grâce à des écrans géants, de la musique joyeuse et des programmes de télévision sans substance.
Cette adaptation sous chapiteau utilise le théâtre et les arts du cirque pour dépeindre un monde superficiel, que l’autocensure a vidé de toute sa substance. Les doutes sont anesthésiés par la consommation : tout va bien et on occulte le reste. Dans cet univers claustrophobique où tout n’est que façade, comment amener un changement puisqu’il s’inscrira forcément contre les règles dictées par le pouvoir ?
Mise en scène : Laurent Annoni
Jeu : Thierry Crozat, Mehdi Duman, Eva Gattobigio et Sarah Uslu
Écriture et adaptation du texte : Steven Matthews
Collaboration artistique et coaching vocal : Chantal Bianchi
Dramaturgie et coordination : Lefki Papachrysostomou
Création sonore : Louis Delignon
Création lumière : Nicolas Mayoraz
Costumes : Amandine Rutschmann
Scénographie : Fanny Courvoisier
Construction : Christophe Reichel
Direction technique : Gilbert Maire
Technique : Line Adam et Emile Schaer
Médiation culturelle : Corinne Galland
Administration : Stéphane Frein
Communication, presse et diffusion : Athéna Dubois-Pèlerin
VE LUX IN TENEBRIS par le Collectif Wombat
samedi à 19h00
Un spectacle “BONUS” sur invitation des arTpenteurs.
Avec : Anastasia Fraysse, Eva Gattobigio, Zacharie Heusler, Matthieu Juilland, Fjolla Muhaxheri et Billy Van der Michel
LE PETIT SALON
samedi dès 18h00 et dimanche dès 16h00
Corinne Galland propose des animations ludiques sous son chapiteau blanc. Dans un décor forain et accueillant, vous êtes invité·e·s à découvrir l’univers du théâtre itinérant.
Ce spectacle vous est proposé avec le soutien des Retraites Populaires.